São Tomé and Príncipe
L’ancienne Première ministre du pays, Maria das Neves, issue du parti historique du Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe (MLSTP, opposition), a demandé ce lundi l’annulation des élections qu’elle juge “ni libres, ni justes ni transparentes”.
L’opposition sao tomienne joue les trouble-fête après les présidentielles dans le pays. Ce lundi, elle a demandé l’annulation des résultats publiés dans la nuit de dimanche à lundi par la Commission électorale nationale (Cen). Selon ces chiffres, Evaristo Carvalho, candidat soutenu par le parti du Premier ministre Patrice Trovoada, a obtenu 50,1 % des suffrages (34.629 voix) contre 24,8 % (17.121 voix) pour le président sortant Manuel Pinto da Costa, et 24,8 % (16.638 voix) pour la troisième candidate, Maria das Neves. Sous réserve de la validation par le Tribunal constitutionnel, c’est donc Evaristo Carvalho qui est pour le moment le nouveau président de Sao Tomé et Principe.
Mais, Maria das Neves, la candidate arrivée troisième, ces résultats a exigé “l’annulation des ces élections présidentielles parce qu’elles n’ont été ni libres, ni justes ni transparentes”, a annoncé son directeur de campagne. Cette figure du Mouvement pour la libération de Sao Tomé-et-Principe (MLSTP, opposition) pointe du doigt une “manipulation des résultats”, voire un possible bourrage des urnes “en faveur du candidat du parti au pouvoir”, Evaristo Carvalho.
Des dénonciations sur lesquelles pourrait s’aligner le président sortant Manuel Pinto da Costa, qui, pendant la campagne électorale avait mis au banc des accusés la télévision publique, qui “donnait priorité au candidat du parti du pouvoir”.
Si les résultats du scrutin venait à être validés par le Tribunal constitutionnel, ils donneraient davantage de poids au camp de Patrice Trovoada, l’actuel Premier ministre. Ce dernier dont le parti l’Action démocratique indépendante (ADI) occupe la majorité des sièges à l’Assemblée depuis sa victoire aux élections législatives en 2014, avait affirmé vouloir en finir avec la “cohabitation” au nom d’une plus grande “cohérence” dans la prise des décisions. En effet, à Sao Tomé, pays d’un peu moins 200 000 habitants situé au large du Gabon, le président ne fait qu’arbriter, mais ne gouverne pas.
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